Une fois la tempête UFC 300 passée, le calme revient.
Dana White n'ayant pas été avare en annonces de combats depuis la grande messe de l'organisation, un creux semble s'être installé jusqu'au 4 mai, date de l'UFC 301. La légende des poids-plume José Aldo y effectuera notamment son grand retour face à Jonathan Martinez, depuis sa retraite en 2022.
Cela veut-il dire que les fans n'auront rien à se mettre sous la dent cette semaine ?
Examinons de plus près cet UFC Fight Night, présenté sous l'égide des poids-mouches.
Si de prime abord on n'y trouve aucun nom identifié du grand public, ceci ne veut pas nécessairement dire que l'évènement ne réserve pas son lot de surprises.
Le main-event chez les flyweight qui oppose le brésilien Matheus Nicolau à l'américain Alex Perez déterminera probablement le futur adversaire d'Alexandre Pantoja, champion de la catégorie, qui entend défendre sa ceinture à l'UFC 301 face à l'australien Steve Erceg.
Pantoja a déjà affronté Alex Perez plus tôt dans sa carrière, et l'avait soumis dès le premier round via un neck-crank. Depuis, Perez a perdu une nouvelle fois le mois dernier face à Muhammad Mokaev, dominé du premier au dernier round par le grappling de son adversaire. Cet échec ne semble pas l'avoir démotivé, puisqu'il revient un mois plus tard affronter Matheus Nicolau, qui était quant à lui sur une série de 6 victoires consécutives avant de s'incliner par KO face à Brandon Royval, l'ancien challenger au titre.
Si Alex Perez a montré une certaine combativité durant son choc contre Mokaev, difficile d'être très optimiste pour lui : sa dernière victoire remonte à juin 2020 (!), lorsqu'il avait remporté une victoire par KO au premier round face à Jussier Forminga.
L'observateur pointilleux me fera toutefois remarquer que Perez n'a essentiellement perdu que contre des tueurs (Figueiredo, Pantoja et Mokaev), mais ceci n'invalide pas mon point : Perez semble sur une mauvaise pente, et Nicolau est resté plus solide dans son parcours, si l'on omet son dernier combat.
Les cotes des bookmakers ne trompent pas : l'avantage est clairement donné en faveur de Matheus Nicolau.
Reste que tout peut arriver chez les catégories de poids-inférieures : la vélocité et la mobilité des combattants offrent fréquemment de jolis retournements de situations.
Bien qu'il semble avoir été envoyé tel un agneau à l'abattoir par l'UFC, Alex Perez déjouera t-il les attentes grâce à une victoire surprise ?
Réponse dans la nuit de samedi prochain.
Vous n'êtes toujours pas convaincus par cette Fight Night, n'est-ce pas ?
Attendez un instant, votre humble serviteur a peut-être quelque chose qui va vous intéresser…
On m'informe dans l'oreillette que Jhonata Diniz, ex-kickboxer brésilien concourant chez les poids-lourds, fera ses débuts à l'UFC lors de cette Fight Night. Depuis sa transition en MMA, Diniz a en effet amassé un palmarès glaçant de six victoires par KO dès le premier round. S'il parvient une nouvelle fois à s'imposer de la même manière, il s'annonce d'ores et déjà comme une future pépite de la catégorie poids-lourds.
Tandis que le cubain Robelis Despaigne s'est lui-aussi démarqué depuis peu pour sa faculté à éteindre ses adversaires en un battement de cil ( 18 secondes lors de son dernier combat à l'UFC 299), on rêve déjà d'un affrontement entre ces deux kaijus : façon Godzilla vs Kong (mais en bien cette fois-ci) !
On vous laisse avec une (courte) vidéo de Diniz, qui renseigne bien sur ses stratégies (expéditives) de combat.
Par Pierre Yan.
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