Tandis que nous apprenions récemment sa signature au PFL, voyons ce qu'augurent les prochains combats de Baki (Baysangur Chamsoudinov) pour la suite de sa carrière.
Bien qu'il ait longtemps fait part de son envie de rejoindre l'UFC, Baysangur Chamsoudinov (dit Baki) a finalement accepté de rejoindre le PFL pour une durée de cinq combats, avec la promesse d'un excellent salaire et d'une possible revanche face à Cédric Doumbé. Le PFL ayant un fonctionnement très différent de celui de l'UFC, notamment au niveau de son matchmaking, regardons cela de plus près, et voyons comment pourrait se passer la suite pour Baki.
A l'inverse de l'UFC, où les athlètes gravissent lentement un classement pour parvenir enfin jusqu'au champion de la catégorie, et où deux athlètes très éloignés dans le classement peuvent se retrouver face à face pour des raisons commerciales et non sportives (typiquement, la revanche entre Sean O' Malley et Marlon Vera, ou plus récemment Brian Ortega contre Diego Lopes), le PFL fait au contraire valoir un système de tournoi et de saisons. Au PFL, un combattant doit impérativement amassé un certain nombre de points afin d'être ensuite qualifié pour le grand tournoi qui déterminera le champion de la catégorie . Ces points sont accordés grâce aux performances données dans la cage.
Par exemple, une victoire vaut 3 points, et une finition (KO ou soumission) au premier round en vaut également 3. Une égalité vaut 1 point, et une incapacité pour le combattant à faire le poids le jour de la pesée lui enlève également 1 point.
Les combattants ayant ainsi récoltés le plus de points durant une saison (ce qui est un peu similaire aux Plays Offs dans le basketball) ont ensuite le privilège de rejoindre le tournoi qui déterminera le champion indisputé de la catégorie. Ce faisant, il est impossible au PFL de booker un combat pour un titre seulement en raison d'une hype ou de la popularité croissante d'un combattant : celui-ci doit d'abord faire ses preuves et gagner un certain nombre de points pour acquérir le droit d'affronter le champion.
Pour faire une comparaison avec l'UFC : il aurait été impossible au PFL qu'Alex Pereira puisse affronter Israël Adesanya pour le titre middleweight en n'ayant seulement une seule victoire contre un combattant classé.
Pour en revenir à Baki, qui a visiblement pour objectif de prendre la ceinture welterweight du PFL, il devra d'abord remporter au moins deux combats dans l'organisation afin de réussir à se qualifier pour le grand tournoi de la catégorie. S'il remportait ce tournoi, il deviendrait non seulement champion de la catégorie welterweight, mais il empocherait aussi la coquette somme d'1 millions de dollars ; récompense accordée par le PFL pour avoir terminé en tête du tournoi !
A noter également que le PFL a racheté le Bellator (grande rivale de l'UFC) en novembre 2023, afin de permettre des super-fights entre les champions et les combattants des deux organisations.
Outre les gains certains que lui apporteraient une revanche très attendue entre lui et Cédric Doumbé, Baki aurait ainsi l'opportunité de se mesurer aux tous meilleurs combattants du circuit mondial, hors UFC, avant de quitter le PFL !
Enfin, le système de points mis en place par le PFL pourrait conduire Baki à avoir une approche plus "opportuniste" durant ses combats, et de chercher davantage à finaliser ses affrontements. Jusqu'à présent, le jeune espoir français d'origine tchétchène a surtout fait valoir une stratégie très contrôlée pendant ses combats, cherchant plutôt à dominer ses adversaires jusqu'à la décision.
On a hâte d'assister aux futurs combats de Baki au PFL, et au vu des performances impressionnantes qu'il a déjà dévoilé lors de ses passages à l'Arès, où il devait initialement concourir pour le titre welterweight, nous sommes en droit de nous attendre à une traversée fulgurante dans les classements du PFL !
L'annonce de son premier adversaire dans l'organisation devrait tomber au plus tard dans les prochains mois.
Patience, donc…
Par Pierre Yan.
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