Considéré comme l’un des plus grands espoirs de la catégorie middleweight, l’Américain Bo Nickal s’est imposé par décision unanime face au vétéran Paul Craig lors de leur combat ce week-end à l’UFC 309. Malgré une performance solide, Nickal a déçu de nombreux fans, qui s’attendaient à une finition spectaculaire…
Surestimé, vous dites ?
Bo Nickal (7-0) a en effet déçu une grande partie du public venu l’acclamer ce week-end au Madison Square Garden lors de l’UFC 309. Alors qu’on s’attendait à une nouvelle finition expéditive, comme l’Américain a su si bien le faire lors de ses précédents combats, cette victoire face au vétéran Paul Craig (17-9) a laissé un arrière-goût amer à de nombreux fans. Nickal s’est "contenté" de prendre un avantage significatif lors des échanges, essayant tant bien que mal de sonner Paul Craig en plaçant (très) fréquemment son overhand. Si le volume de frappe de Paul Craig était plus soutenu, la précision de Nickal dans son striking a fait la différence auprès des juges.
À la surprise générale, bien que ces deux combattants soient de véritables experts en lutte et grappling, l’affrontement ne s’est pas une seule fois dirigé au sol !
Hué par le public malgré sa victoire, Bo Nickal s’est expliqué lors de son interview d’après-combat. Il a affirmé que les victoires à la décision font aussi partie intégrante de ce sport et que le public ne peut pas toujours s’attendre à des finitions spectaculaires.
"Vous vouliez voir du sang, vous vous attendiez à me voir mettre KO tout le monde en 25 secondes, ou bien les soumettre en une minute, mais ça ne marche pas comme ça. Ces types sont tous des combattants professionnels qui s’entraînent depuis des années. J’aime beaucoup ma performance : je l’ai dominé, je l’ai sévèrement touché, et c’est ce que font les plus grands dans ce sport."
On peine tout de même à comprendre pourquoi Nickal n’a pas tenté d’infliger un KO technique à Craig lors du troisième et dernier round, après l’avoir durement touché avec son fameux bras arrière. Bo Nickal est resté passif pendant de longues secondes, comme s’il craignait de se jeter dans la gueule du loup…
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