Au cours de l'émission Le Vestiaire, lancée par RMC Sport Combat à l'approche de l'UFC Paris 3, plusieurs combattants de MMA français sont revenus sur leur rémunération, et les salaires parfois très faibles auxquels ils ont droit en début de carrière à l'UFC...
Réunis lors d'une sorte de table ronde, les combattants français présents ce week-end à l'UFC Paris, Kevin Jousset (10-2), Farès Ziam (15-4), Nora Cornolle (8-1) et Nassourdine Imavov (14-4), ont évoqué ensemble la question de la rémunération à l'UFC. N'en déplaise aux fantasmes de chèques à 7 chiffres et de mode de vie luxueux que peuvent se permettre des stars comme Conor McGregor ou Kamaru Usman, la réalité est souvent tout autre pour les combattants qui débutent dans la grande organisation américaine…
Ayant connu des débuts difficiles, Jousset a notamment clarifié plusieurs points lors de sa prise de parole :
"Avant que j'annonce un chiffre, les gens doivent bien comprendre que de ce chiffre, vous allez déduire 20% entre les entraîneurs et les managers, puis 30% de taxes, mais aussi tous les frais liés au camp d'entraînement et au transport, les chambres d'hôtel, etc. Vous allez garder moins de 50% de ce que vous gagnez. On commence tous à 10 000 dollars, et on en gagne 10 000 supplémentaires si on gagne notre combat. Il peut aussi y avoir un bonus de performance ou de combat de la soirée, mais c'est assez rare, autant ne pas compter dessus."
Farès Ziam, qui affrontera quant à lui Matt Frevola lors de l'UFC Paris 3, a lui aussi admis que ses débuts ont été très difficiles à l'UFC : il bénéficiait même de l'aide financière du Crous à cette période, car il était encore étudiant lors de ses premiers combats !
Le débat concernant la rémunération des athlètes à l'UFC reste brûlant, et Dana White s'est toujours montré très fermé à cette discussion, malgré le fait que l'UFC soit une structure qui brasse désormais des milliards chaque année, et dont le poids médiatique est sans comparaison dans les sports de combat…
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